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 La vaste blague des statistiques !

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Julie
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Emploi : Finance mais pense a ouvrir une biscuiterie!
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MessageSujet: La vaste blague des statistiques !   La vaste blague des statistiques ! EmptyLun 27 Nov - 14:46

Le Chomage

Par Patrick Salmon, le 16 novembre 2006

"Le chômage baisse"… Cet axiome gouvernemental, en plus d’être asséné et répété, est régulièrement mis en scène. Cet axiome mérite décryptage. La baisse du chômage n’est réelle sur le plan statistique que depuis février 2006 et elle doit peu à la politique du pouvoir en place. L’essentiel est dans une démographie favorable à cette baisse et dans la multiplication des artifices conduisant à sortir les chômeurs des listes officielles. A défaut d’agir massivement sur le niveau de chômage réel, l’actuel gouvernement instrumentalise à des fins électorales une baisse, fabriquée pour l’essentiel, du nombre des chômeurs.

Comment être bientôt en dessous des 2 millions de chômeurs officiels alors que le nombre d’allocataires de minima sociaux ne cesse de croître ? En France, plus de 3 millions de personnes sont allocataires d’un minimum social. Avec les ayant-droits, conjoints et enfants, c’est un peu plus de six millions de personnes qui vivent d’un minimum social. Ces chiffres ne sont pas communiqués ni commentés chaque mois. Il en est de même pour les situations de sous-emploi. Les personnes travaillant moins qu’elles ne le souhaitent sont aujourd’hui plus de 1,2 millions. Ce sous-emploi explique la croissance massive du nombre des "travailleurs pauvres". Cette réalité là n’apparaît aucunement à travers l’indicateur médiatisé des statistiques du chômage. Un indicateur dont la pertinence est aujourd’hui en débat.

Les demandeurs d'emploi inscrits à l’ANPE sont classés dans différentes catégories en fonction de la nature de l'emploi qu'ils recherchent et de leur disponibilité. Il existe ainsi huit catégories de demandeurs d’emploi. Les statistiques officielles publiées chaque fin de mois privilégient les demandeurs d'emploi de catégorie 1, c'est-à-dire ceux qui recherchent un emploi à temps plein en contrat à durée indéterminée et qui n'ont pas travaillé plus de 78 heures au cours du mois. De plus, ce nombre est "corrigé des variations saisonnières", c’est-à-dire qu’il est modifié afin de réduire les effets de variations parfois fortes, mais revenant chaque année. En définitive, le nombre mensuel de demandeurs d’emploi livré en pâture aux médias est un nombre bien épuré !

Un nombre épuré qui doit être en baisse… C’est la priorité des pouvoirs successifs. Depuis déjà plusieurs décennies, la publication et la médiatisation de ce chiffre influent considérablement sur les politiques de l’emploi. Cet indicateur, pourtant extrêmement réducteur d’une réalité particulièrement complexe, est devenu l’alpha et l’oméga des hommes politiques. Un indicateur sacro-saint qui déclenche des actions politiques conjoncturelles visant la baisse statistique immédiate du chômage alors qu’on est en droit d’attendre de véritables politiques structurelles. Les techniques du camouflage statistique pour sortir les chômeurs de la catégorie 1 sont nombreuses. Revue de détails qui est loin d’être exhaustive.

Les emplois aidés
Le nombre des emplois aidés par l’Etat est aujourd’hui considérable et en augmentation : 212 000 CIVIS (Contrat d’Insertion dans la vie active), 47 000 contrats d’avenir, 166 000 contrats d’accompagnement dans l’emploi... Ces contrats sont trop précaires et trop subventionnés pour être durables ; ils alimentent le chômage caché.

Le Suivi mensuel des demandeurs d’emploi
Depuis le 1er janvier 2006, quatre mois après son premier entretien à l’ANPE, le chômeur entre dans le processus de suivi mensuel. En multipliant les fréquences et les opportunités d’accès à l’information sur les emplois disponibles, ce dispositif permet à des personnes immédiatement employables de retrouver rapidement un emploi. Le suivi mensuel permet aussi de sortir des statistiques une partie des autres chômeurs. En effet, la mensualisation du suivi entraîne une explosion mécanique des convocations, d’où découle une explosion, elle aussi mécanique, des absences à convocations. Les sorties de la liste des demandeurs d’emploi sont alors plus nombreuses. De plus, le dispositif peut conduire à la culpabilisation et au découragement de nombreux chômeurs qui, face à leur incapacité à trouver du travail, et fatigués d’être convoqués inutilement, cessent leur recherche et disparaissent des listes de l’ANPE.

Le contrôle de la recherche d’emploi
La réforme du contrôle de la recherche d’emploi intervenue à travers le décret du 2 août 2005 conduit à multiplier les exclusions temporaires de l’assurance chômage. Chaque mois, près de 1700 chômeurs voient leur allocation réduite ou supprimée et ils disparaissent, au moins momentanément, des statistiques officielles.

La mauvaise indemnisation des chômeurs
Seulement environ la moitié des chômeurs sont indemnisés par le système de l’assurance chômage (les ASSEDIC). Dans ce contexte, certains chômeurs ne maintiennent pas leur inscription à l’ASSEDIC et à l’ANPE. Et ils ne sont donc plus comptabilisés comme chômeurs !

La sempiternelle polémique sur le nombre de chômeurs affiché le confirme : la statistique mensuelle du chômage a désormais perdu toute crédibilité. Les indicateurs permettant de véritables analyses sur l’activité, les emplois et le chômage existent. La vraie question devient donc : quels sont les indicateurs à médiatiser pour utilement éclairer les débats sur le chômage et son évolution ?

L’idée d’abord défendue ici est de médiatiser prioritairement le solde net des créations ou des disparitions d’emplois. C’est là un intéressant critère pour rendre compte de l’activité d’un pays.
Ensuite, en ce qui concerne le nombre de chômeurs, il semble pertinent d’afficher largement le nombre d’actifs qui ne travaillent pas du tout, ou pas autant qu’ils le souhaiteraient. Cela reviendrait à additionner les huit catégories de chômeurs existant aujourd’hui en y ajoutant les demandeurs d’emploi des DOM et les dispensés de la recherche d’emploi . On aurait enfin un chiffre non épuré qui permettrait de connaître le nombre réel de chercheurs d’emploi.
Enfin, puisque des personnes privées d’emplois ne sont pas inscrites à l’ANPE, il est important d’avoir des données sur l’importance de la pauvreté et de savoir combien de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. Cet indicateur est d’autant plus essentiel que le nombre de jeunes actifs pauvres en situation d’emploi ne constitue plus un phénomène marginal.

L’ampleur de l’activité avec ses effets sur le niveau de l’emploi, le nombre de chercheurs d’emploi et le niveau de la pauvreté, tels sont les trois indicateurs à privilégier. L’objectif n’est en rien de "casser le thermomètre pour cacher ces chômeurs que nous ne saurions voir" ; il est, au contraire, de bâtir une véritable "station météo" de l’emploi et de l’activité.

Patrick Salmon est l’auteur de "Chômage, le FIASCO des politiques", Ed. Balland.
http://patricksalmon.over-blog.com
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Julie
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MessageSujet: A quoi correspond la baisse de la délinquance ?   La vaste blague des statistiques ! EmptyMar 28 Nov - 14:58

La délinquance
Article tiré d'Agora Vox

Nous sommes noyés sous les chiffres de la délinquance et par les commentaires qui les accompagnent. Alors, pour simplifier, en voici un autre!


Nicolas Sarkozy a réussi un de ses paris : il a fait baisser la délinquance. -8,2% entre 2002 (ou il a pris la charge de ministre de l’Intérieur) et 2005. Soit -14,7% pour les vols, -9,5% pour les destructions et dégradations de biens, mais +16,8% pour les crimes et délits contre les personnes et +4,9% pour les autres crimes et délits. Voilà pour le général. Mais comment le ministre de l’Intérieur est-il arrivé à ce résultat ? En fait, il n’y est pas pour grand-chose.
Dans les vols, la plus grande baisse est celle des vols d’automobiles, -38,7%. Mais cette baisse n’existe pas qu’en France, elle est même faible, comparée à la baisse qu’on a pu voir en Grande-Bretagne (où le nombre de vols de voitures a été divisé par deux) ou en Allemagne (divisé par trois). De plus, la démocratisation des alarmes de voiture contribue à cette baisse. Il est plus difficile de voler une voiture équipée ainsi, et il y a plus de pièces à changer, donc moins de bénéfice à la revente. Il ne faut pas oublier enfin que ce sont des pourcentages. Dans la fin des années 1980, pendant la chute du communisme, un nombre incroyable de voitures ont été volées à l’Ouest, pour être revendues à l’Est. Le nombre revient depuis tout doucement à la normale.
Toujours dans les vols, les cambriolages, -20,7%, ont énormément diminué. Le nombre d’alarmes de maison a explosé. Mais c’est surtout à la création de comités de surveillance que l’on doit cette baisse. En effet, pendant les vacances, les voisins surveillent les maisons.
Les vols simples au préjudice de particuliers ont augmenté de 6,9%.

Pour ce qui est des destructions et dégradations de biens, là c’est à la politique de Sarkozy que l’on doit cette augmentation, responsable, à mon avis, de la crise des banlieues, qui a fait augmenter les incendies contre les biens privés de 26,1% (+44% pour l’année 2005 seule). Dans ce cas, la peur du gendarme est vite dépassée.

Pour les crimes et délits contre les personnes, le nombre d’homicides a baissé, mais les homicides restent marginaux en France. L’augmentation des violences coups et blessures volontaires et la plus impressionnante : +18,7%. Les menaces et chantages ont augmenté de 19,6%. Quant aux infractions contre la famille ou l’enfant, elles ont augmenté de 12% (et +23,3% pour les violences, mauvais traitements et abandons d’enfant !) Si les parents « se font leur nerfs » sur leurs enfants, c’est que les Français ressentent un grand mal être .

Enfin, pour les autres crimes et délits, les infractions économiques et financières en général baissent de 10,9%. Tous les sous-chapitres de ce chapitre sont à la hausse, sauf celui des falsifications et usages de chèques volés, qui baisse de 30,7%. C’est donc uniquement grâce à ce sous-chapitre que le chapitre baisse, et il baisse surtout parce qu’on n’utilise presque plus, on en tout cas de moins en moins, de chèques. Les escroqueries et abus de confiance (+1,1%), les falsifications et usages de cartes de crédit (+6,8% étant plus difficiles à réaliser, donc ça ne rattrape pas la baisse des chèques), la fraude fiscale (+19,5% ça reste marginal, il n’y a qu’une augmentation de 124 cas) augmentent tous. Le travail clandestin (+19,5%) et l’emploi d’un étranger sans titre (+28,2%) augmentent dramatiquement, mais c’est surtout dû à une augmentation des contrôles. Idem pour l’augmentation sur les infractions à la législation sur les stupéfiants (+33,7%) et sur les délits à la police des étrangers (+33,4%, dont une augmentation de 79,5% pour l’aide à l’entrée et au séjour), qui sont surtout dus à une augmentation du nombre de contrôles.

Les Français mettaient le sentiment d’insécurité en première place à 6,9% en 2004 contre 8,9% en 2002, ce qui est une augmentation importante. Mais là encore, attention : en 2002, il y eut un matraquage médiatique sur le thème de l’insécurité en vue des élections. En fait, le niveau en 2004 est égal à celui que nous avions en... 2001.

Source : chiffres du ministère de l’Intérieur.
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Vincent
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MessageSujet: Re: La vaste blague des statistiques !   La vaste blague des statistiques ! EmptyMar 12 Déc - 0:23

On est dans une société bien rodée.
Une vraie machine a saper le peuple.
On a jamais été aussi bien informé avec l'explosion des medias et on a jamais si peu rebellé.
Tout est devenu normal et inéluctable.


Tous ensemble avec moi faites Bèèèèèèèèèèè, Bèèèèèèèèè
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MessageSujet: Re: La vaste blague des statistiques !   La vaste blague des statistiques ! EmptyMar 12 Déc - 9:41

beeeeeeeeeeee
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