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CNES en bref…
Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), le Centre national d’études spatiales (CNES) est chargé de proposer au gouvernement la politique spatiale de la France au sein de l’Europe et de la mettre en oeuvre.
A ce titre, il « invente » les systèmes spatiaux du futur, maîtrise l’ensemble des techniques spatiales, et garantit à la France l’accès autonome à l’espace.
Acteur majeur de l’Europe spatiale, le CNES est force de propositions pour maintenir la France et l’Europe en tête de la compétition mondiale.
Il s’entoure de partenaires scientifiques et industriels avec lesquels sont réalisés les programmes spatiaux qu’il conçoit. Il est engagé dans de nombreuses coopérations internationales, indissociables de toute politique spatiale d’envergure.
En 1977, s’appuyant sur les travaux personnels d’un ingénieur du CNES, le Directeur Général du CNES crée un groupe d’étude, le Gepan.
Sa mission : entreprendre des travaux de recherches sur ce que l’on appelle communément les OVNI. Ces travaux sont menés sous l'égide d'un conseil scientifique.Les travaux du Gepan se poursuivent jusqu'en 1988, date à laquelle il est remplacé par le Sepra. La nouvelle structure a en charge les Pan mais aussi la coordination des rentrées atmosphériques artificielles, c’est-à-dire des débris d'engins spatiaux.
En 2000, le Sepra revient à sa mission initiale et se recentre sur l'étude des Pan, mais ne dispose que de moyens très limités. En 2001 un audit est commandé par le Directeur général afin de statuer sur l'avenir de cette activité au CNES.
Que de sigles...
OVNI : Objet Volant Non Identifié
PAN : Phénomène Aérospatial Non identifié
GEPAN : Groupe d'Etudes des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés
SEPRA : Service d'Expertise des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques
GEIPAN : Groupe d'Etudes et d’Information des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés
COPEIPAN : Comité de Pilotage des Etudes et de l'Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés
Près de 6 000 témoignages
Depuis sa création en 1977, le Gepan puis le Sepra ont collecté près de 6 000 témoignages tant terrestres qu'aéronautiques, ces derniers représentant environ 6 % du total.
De nombreuses enquêtes ont été réalisées. Une fois les témoignages regroupés en cas d'observations, environ 28% de ceux-ci restent inexpliqués malgré les enquêtes et analyses réalisées.